Lundi
13 mai 2019
Concernant le calfeutrement ou la réalisation de l’étanchéité des fenêtres dans les règles de l’art, il convient de se fier au Document Technique Unique (DTU 36.5).
Celui-ci précise concernant les calfeutrements, « Il est prévu dans tous les cas un calfeutrement entre gros œuvre et dormant de la menuiserie veillant à en assurer la continuité et en tenant compte des mouvements prévisibles entre fenêtres et gros œuvre. Le calfeutrement doit par sa nature même et quels que soient les matériaux mis en œuvre, assurer l’étanchéité à l’air et à l’eau du joint « gros œuvre – fenêtre » sur tout le périmètre de la fenêtre, une attention particulière étant portée aux raccordements d’angle […] ».
En outre, le DTU ne mentionne que trois types de calfeutrement :
- Les mastics sur fonds de joint
- Les mousses imprégnées classe 1
- Les membranes d’étanchéité
A ce titre, un calfeutrement entre gros œuvre et dormant de la fenêtre par injection de mousse expansive (aérosol) ne permet pas de satisfaire aux exigences d’étanchéité décrites et d’en assurer la pérennité.
L’union des Fabricants de Menuiserie Extérieure (UFME) précise les risques encourus en cas d’utilisation de cette mousse. A noter que non seulement la tenue de l’ouvrage dans le temps n’est pas garantie mais également des ruptures d’étanchéité sont à prévoir ainsi que des infiltrations d’eau.
Ainsi, votre responsabilité sera susceptible d’être recherchée en cas de désordres rencontrés liés à l’utilisation de mousse expansive.