Quelles sont les personnes dites "vulnérables" ?


Lundi
25 mai 2020

Depuis le 1er mai 2020, les salariés présentant un risque de développer une forme grave d’infection au Covid-19 et les personnes partageant le même domicile bénéficient du dispositif de l’activité partielle. Les critères permettant d’identifier les salariés vulnérables viennent d'être fixés par un décret.

 

Sont  "vulnérables" les salariés qui  présentent un risque de développer une forme grave d’infection au virus Covid-19 et qui se trouvent dans l’impossibilité de continuer à travailler.
Il en est de même pour le salarié qui partage le même domicile qu’une personne vulnérable.

 

Personnes vulnérables face au Covid-19 : les critères

On attendait les critères de vulnérabilité pour connaître précisément les salariés qui pouvaient bénéficier de cette nouvelle mesure. Ces critères ont été fixés par un décret publié le 6 mai 2020.


Le salarié (ou la personne qui partage le domicile du salarié) est considéré comme une personne vulnérable s'il remplit l'un des critères suivants :
- être âgé de 65 ans et plus ;
- avoir des antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d'accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;
- avoir un diabète non équilibré ou présentanrémunt des complications ;
- présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d'une infection virale : (broncho pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d'apnées du sommeil, mucoviscidose notamment) ;
- présenter une insuffisance rénale chronique dialysée ;
- être atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;
- présenter une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm2) ;
- être atteint d'une immunodépression congénitale ou acquise : médicamenteuse : chimiothérapie anti cancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive,
- infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3,
- consécutive à une greffe d'organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques,
- liée à une hémopathie maligne en cours de traitement,
- être atteint de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;
- présenter un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie ;
- être au 3e trimestre de la grossesse.



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