Mardi
29 septembre 2020
Ponts thermiques |
Une épaisseur d’isolation continue minimale de 60 mm doit être mise en œuvre par-dessous ou par-dessus les chevrons.
Installation électrique |
• Le bon état de l’installation électrique doit être assuré (pas de conducteur ou de dominos à nu, etc…)
• Les câbles électriques sans gaine ne peuvent pas rester sous l'isolation
• En bâtiments neufs :
- Les boîtes de dérivation doivent avoir été positionnées hors du volume destiné à recevoir l’isolant et fixées sur un élément de charpente
- Si une boîte de dérivation est dans l’isolant, elle doit être repérée sur la charpente par l’entreprise de soufflage
- Pour être conforme à la norme NF C 15-100, les gaines électriques doivent être posées entre le plafond et les éléments de charpente. Les gaines d’antennes de télévision auront été passées et suspendues roulées à la fermette.
Spots encastrés |
Les spots encastrés et les transformateurs associés doivent être couverts par des capots de protection.
À défaut, les transporteurs sont sortis de la couche d’isolation.
L’autre solution (idéale) consiste en la création d’un espace technique entre l’isolant et le spot. Cet espace doit être d’au moins 10 cm (entre la sous-face plancher et la point haut du spot). L’isolant peut également être maintenu par la membrane seule, à condition qu’une ossature secondaire de 500 mm d’entraxe minimum perpendiculaire aux solives lui permette d’éviter une déformation.
Cas d’une isolation déjà existante |
Si un isolant est en place, quelle que soit sa nature, un complément d'isolation à base de laine minérale ou de ouate de cellulose de papier peut être mis en œuvre.
Si l’isolant en place comporte un surfaçage de type kraft et que celui-ci est orienté côté extérieur (côté froid), il convient de le larder à raison de 2 entailles/m².
Si l’isolant en place n’est pas en contact continu avec le support, y compris en périphérie, l’isolant doit être repositionné avant le soufflage de l’isolation.
La mise en œuvre de l'isolant amène sur le support une charge permanente uniformément répartie dont il faut tenir compte pour la justification éventuelle des structures ou ossatures (voir précautions sur autre circulaire auprès de notre service technique).
La résistance thermique d’un isolant déjà en place, s’il est conservé, n’est pas prise en compte pour la performance thermique finale.
Distance de sécurité |
En l’absence de connaissance des éléments permettant de déterminer les distances de sécurité, on peut selon les dispositions du DTU 24.1 Fumisterie, retenir une valeur minimale de :
• 8 cm pour les conduits de fumées métalliques simples ou composites (multi-parois) ;
• 10 cm pour les conduits de fumée maçonnées ;
• 3 fois le diamètre du conduit pour les conduits de raccordement avec un minimum de 37,5 cm.
Afin d’éviter le contact entre l’isolant soufflé et la face externe du conduit (isolation comprise), un arrêtoir est constitué d’un produit rigide comme une plaque de métal, de bois, de plâtre, un panneau rigide d'isolant classé au moins A2-s1, d0. Il est installé à une distance de sécurité définie selon le NF DTU 24.1, depuis la face de l’arrêtoir du côté conduit. La hauteur de cet arrêtoir est égale à celle de l’isolant soufflé majorée de 10 cm, cet arrêtoir étant fixé afin de solidifier l’ouvrage.
Obligation d’un pare vapeur |
Pour limiter le risque de condensation dans l’isolant, il peut être nécessaire de mettre en œuvre un pare vapeur côté Sd >18 m côté chauffé de l’isolation :
• En cas de barrière au transfert d’humidité côté froid :
- Présence d’une couverture en bardeau bitumé,
- Présence d’un plancher bois au-dessus de l’isolation.
• En cas d’épaisseur insuffisante de l’isolation. Le respect de la résistance thermique éligible au CITE permet de se passer de pare vapeur.
Pose d’un déflecteur |
Il faut prévoir des déflecteurs composés en matériaux rigides ou souples qui permettent d’assurer la continuité de la ventilation de la couverture.
Ce dispositif vise à éviter que l’isolant soit en contact avec les matériaux de couverture.
La hauteur de ce déflecteur doit dépasser de 10 cm à minima l’épaisseur de l’isolant.
Trappe d’accès |
La trappe doit être isolée avec un isolant manufacturé dont la résistance thermique utile est au moins égale à celle de l’isolant soufflé.
Dans le cas de bâtiment existant, en présence d’une trappe d’accès, l’entreprise d’isolation réalise le cadre de la trappe et l’isolation de celle-ci. La hauteur du cadre doit être supérieure d’au moins 5 cm à l’épaisseur de l’isolant soufflé.
Information des intervenants ultérieurs |
Une étiquette signalétique doit être appliquée par l’entreprise en charge du soufflage de l’isolation sur chaque tableau électrique ou à proximité, à destination des futurs corps de métiers qui interviendront dans le bâtiment où a été appliqué l’isolant. Cette étiquette doit contenir les informations suivantes normalement lisibles :
Visite technique préalable |
Nécessaire, la visite technique préalable a pour objectif de faire un état des lieux de la situation existante du chantier à exécuter. Elle constitue l’élément central à partir duquel est réalisé le devis de l’entreprise. Elle fait l’objet d’un rapport en double exemplaire dont un est conservé par l’entreprise et l’autre par le client.
Nous disposons d’un exemple que nous pouvons vous adresser sur simple demande.
Fiche de fin de chantier |
La fiche de fin de chantier a pour objectif de matérialiser la quantité d’isolant soufflé.
Cette visite fait l’objet d’un rapport réalisé en 3 exemplaires :
- Un exemplaire est agrafé dans le comble à un endroit facile d’accès pour lecture, accompagné de 3 des étiquettes des sacs utilisés pour la réalisation du soufflage
- Un exemplaire est conservé par l’entreprise ayant réalisé l’isolation
- Un exemplaire est adressé au maître d’ouvrage.
Nous disposons d’un exemple que nous pouvons vous adresser sur simple demande.