Vendredi
05 mars 2021
Semaine dernière, vous avez très certainement reçu un beau mail de la FFB, indiquant que la CAPEB avait signé de nouvelles conventions collectives avec la CGT prévoyant des dispositions contraires aux intérêts des entreprises...
La réalité est toute autre ... Et c'est pour cette raison, que même, si nous préférons les actions de terrain et l'accompagnement de proximité aux querelles futiles, nous avons dû répondre à ces attaques injustifiées.
Petites précisions sur les non-dits :
- La CAPEB a réussi à convaincre les organisations salariales (CFDT, UNSA, CGT) de rénover la convention collective qui n’était plus du tout adaptée aux réalités de terrain
- La FFB omet de vous dire que si la CAPEB a signé c’est, notamment pour supprimer le dispositif actuel des temps de trajet qui vous est défavorable
Au delà de cela :
- La CAPEB est ultra majoritaire en nombre d’entreprises adhérentes devant toutes les autres organisations patronales !
Et nous devons cela à notre présence de terrain, au quotidien, au côté des femmes et des hommes qui dirigent les entreprises artisanales du bâtiment.
Cette réalité est irréfutable !
- Ces nouvelles conventions collectives constituent bien une simplification administrative puisque nous aurions désormais une seule convention collective par entreprise pour les ouvriers, les ETAM et les cadres.
- Ces nouvelles conventions collectives ne seront pas plus onéreuses et apportent en plus une sécurité juridique pour nos entreprises avec la fin de la règle du cumul de l’indemnité de trajet et le paiement du temps de trajet en temps de travail effectif. Quel chef d’entreprise ne voudrait pas être débarrassé de cette épée de Damoclès qui pèse sur nos têtes ?
Surtout, la volonté de la CAPEB est de disposer de conventions modernes (nos conventions actuelles ont 30 ans !). Notre secteur professionnel peine à recruter de nouveaux talents et le bâtiment a besoin d’être attractif pour accueillir de jeunes actifs et ce n’est pas avec un cadre conventionnel rétrograde que l’on peut y parvenir !
Malheureusement, dans son courrier, la branche bâtiment du Medef (la FFB) laisse entendre qu’elle fera valoir son droit d’opposition à ce texte ce qui conduira le secteur à l’immobilisme et à mettre en danger les entreprises avec la poursuite des risques de contentieux sur les temps de trajet notamment.
Ces conventions collectives seraient une réelle avancée pour nos entreprises, soyez-en certains.